Le témoignage de Sam Begaye comprendre le peuple " Diné'h", qu'on appelle Navajo, transmis par l'anthropologue Marie-Claude Strigler. Avec Cheval Communication, nous avons eu l'honneur de rencontrer Marie-Claude, et aussi à plusieurs reprises de passer de bons moments avec Aileen Begaye.
Avant, on prenait la terre aux endroits où les cornes des Moutons de montagne avaient gratté. On les mélangeait avec de la terre, et du pollen de maïs. C'était utilisé avant les cérémonies comme la Voie de l'Ennemi. Avant la cérémonie, les Danseurs de la Boue creusaient un trou et, avec de l'eau, ils le transformaient en une flaque de boue. Puis ils couraient parmi les participants et jetaient dans la boue les personnes qu'ils réussissaient à attraper. Chaque personne qui avait été plongée dans la boue devait aider à en attraper d'autres et à leur faire subir le même sort. Ce bain de boue rituel est une bénédiction; il fortifie les os et l'organisme si bien que, si la personne tombe de cheval ou qu'elle reçoit un coup de sabot, elle n'aura pas de fracture. [...] Ces gens du Peuple de la Boue, ils sont capables d'apprivoiser els chevaux sauvages. Ils tournent sans cesse autour d'un cheval et n'ont pas l'air de s'apercevoir qu'ils reçoivent des coups de sabot, parce queça ne leur fait pas mal. Et tout d'un coup il y en a un qui bondit sur le cheval et lui passe els bras autour de l'encolure. Le cheval ne peut plus rien faire. Quand ils ont fini, le cheval est définitivement dressé. C'est comme ça que je vois les choses. Quand ils participent à une cérémonie du Peuple de la Boue, si le cheval leur envoie un coup de pied, ils ne sont pas blessés. Les meilleurs cavaliers sont les gens qui connaissent la cérémonie de la Boue.
extrait de " Moi , Sam Begaye", par Marie Claude Strigler.
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Moi, Sam Begaye, Homme - médecine Navajo, par Marie-Claude Strigler
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